N'êtes vous encore partis les guetteurs...
N'êtes vous encore partis les guetteurs d'insomnie
Le jour qui se lève va crever vos yeux gris
Silhouettes tremblotantes empêcheuses de rêves
Soumises aux vents de sable ondulant sur la grève
Les jardins ont goût d'amer
Les sèves ne coulent plus
Le bambou clame son innocence
N'êtes vous sortis des cerveaux saoulés de nuit
Les circonvolutions se nouent se dénouent
Pour jeter des éclairs aux paupières d'ennui
Les guetteurs s'inquiètent des lueurs matinales
Qui colorent l'arène de silence abbatial
Vertige transparent
L'abîme s'empare du jour
Rien ne peut arrêter
La suite sans retour
GG ©