Iris fanés
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Iris fanés
Le plaisir des heures qui s'offre au moindre doute
S'échappe de l'horloge soupirante en déroute
Le plexus se soulève et s'enfle des tablées
Qu'hier devant elle partageaient les soirées
On se passait les plats on pleurait de bon cœur
L'hiver battait son plein des affres des noceurs
Puis il fallait soudain retirer l'immense toile cirée
Qui laissait dans les yeux quelques iris fanés
Le drap blanc était tendu sous la lampe tremblotante
Recevant un grand sac de mogettes luisantes
Il fallait une à une les trier faire monter la dune
Faire de sorte à ne pas oublier quelqu’une
Et laisser aux charançons la nourriture facile
Qui manquerait c’est sûr aux jours difficiles
La soirée s’avançait dans la pièce bleutée
Des ombres sont encore sur les murs délavés
GG ©