MALRAUX RIDEAU ?
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Le conseil municipal a voté une baisse de 22% des subventions allouées à l’Espace Malraux Scène nationale de Chambéry et de la Savoie, pour l’année 2015. Cette baisse obligerait la Scène nationale à fermer ses portes pendant plusieurs mois.Nous, salariés de l’Espace Malraux, sommes conscients des difficultés économiques que rencontre la Ville de Chambéry. Néanmoins nous regrettons qu’une décision impitoyable et une annonce aussi tardive des élus de Chambéry puissent mettre à terre si soudainement un établissement labellisé par l’État, la Ville de Chambéry, le Conseil général de la Savoie, la Région Rhône-Alpes et Chambéry Métropole sans qu’aucune concertation préalable n’ait eu lieu.C’est pourtant le cas. Face à cette baisse brutale, l’Espace Malraux ne serait plus en mesure de faire face à l’ensemble des coûts de fonctionnement du bâtiment (énergie, maintenance et sécurité), des charges de personnel (sous contrats privés) et à la programmation culturelle, pour la fin 2015.La culture est un bien commun qui a profité cette saison à près de 110 000 spectateurs et nombreuses structures et entreprises partenaires, au travers de 260 représentations pour les spectacles de sa programmation et pour l’accueil d’événements associatifs.Les sommes investies par le territoire (Ville de Chambéry, Conseil Général de Savoie, Chambéry Métropole) sont intégralement reversées par l’Espace Malraux sur ce même territoire : pour moitié sous forme d’emplois et pour moitié vers des fournisseurs, hôtels, restaurants, commerces...L’Espace Malraux participe à l’attractivité du territoire, au rayonnement de la Ville de Chambéry, il est facteur d’identité et de lien social pour les chambériens, il collabore avec les autres acteurs de l’économie (réseaux d’entreprises, commerçants, projets de coopération, projets transfrontaliers avec Turin...).La baisse du budget que les élus de la Ville de Chambéry ont voté pour 2015 signifie concrètement que l’Espace Malraux fermerait ses portes avant l’été en mettant le personnel au chômage technique pendant plusieurs mois. Les répercussions sur l’emploi que génère l’activité seront importantes tant pour les 36 salariés permanents que pour les 80 salariés intermittents et les vacataires qui assurent l’activité de la Scène nationale.Pour interpeller nos élus,MERCI DE SIGNER LA PETITION.